C’est important de s’aimer. Pas de manière narcissique j’entends, mais simplement être bien avec soi. Etre en harmonie avec ce que l’on est, ce que l’on pense, ce que l’on vit. Avoir une bonne dose d’estime de soi, un soupçon d’amour-propre, un brin d’humilité et un poil de bienveillance envers soi-même. Tout ça me semble être un bon programme. On y puise de la force pour affronter les épreuves, de la lucidité pour traverser les années, du courage pour surmonter les difficultés, du plaisir pour savourer les jolis moments de la vie.
Le dire c’est facile, le vivre c’est souvent plus compliqué. Pour arriver à vos fins, des petites aides précieuses peuvent ouvrir des portes, éveiller votre conscience ou vous faire franchir le pas vers un mieux-être. Que vous vous aidiez de lecture, de sophrologie, de méditation, tout est possible.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
Pour nourrir votre réflexion, voilà un joli texte comme je les aime. Je vous laisse le découvrir si vous ne le connaissez pas encore … et méditer.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j’ai pu me relaxer. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle l’estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle l’authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente, et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle la maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts, et que ce n’est pas le moment. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle le respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire : personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle l’amour-propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire des grands plans. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme. Aujourd’hui, j’appelle ça la simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd’hui, j’ai découvert l’humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle la plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié très précieux. Tout ceci c’est le savoir-vivre.
Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter.
Du chaos naissent les étoiles.
Kim Macmillen*
* Ce texte a longtemps été attribué à tort à Charlie Chaplin
© credit photo Christophe Moore
14 Commentaires
cela a été un parcours du combattant pour moi mais je crois que j’y suis arrivée et que je peux dire qu’à 44 ans je m’aime enfin. Le chemin a été long, à 20 ans, je ne m’aimais pas du tout, j’ai même eu une période anorexique.
C’est aussi un des avantages d’être quadra !
c’est parfois un long chemin mais on a tout à y gagner !
Tu as raison, ça ne peut être que bénéfique !
Perso j y suis en plein.
46 ans et depuis le début de la semaine je viens d ouvrir les yeux après 20 ans d aveuglement.
Cette semaine a été très douloureuse émotionnellement parlant mais nécessaire pour la seconde partie de ma vie. Cette renaissance je la dois à mon mari qui a ouvert la porte comme une tempête peut le faire. La qurantaine a été brutale et c est pour ca que je veux aborder la cinquantaine avec sérénité et bienveillance à mon égard. En nous aimant nous ,nous aimerons mieux ceux qui nous importent.
Ce texte est magnifique et précieux .Il tombe à point nommé dans ma vie et je vais le réécrire sur mon carnet afin qu’ il me serve de chemin pour la deuxième partie de ma vie.
Merci encore d avoir partagé et belle journée
Merci de ton gentil mot Valentine et bienvenue parmi nous.
Oui c’est un des avantages de l’âge de mieux se connaitre et s’accepter 🙂
Comme c’est difficile pour moi, je me suis toujours détestée. je suis une psychothérapie après un divorce douloureux, cela fait 2 ans. J’ai 44 ans et suelement aujorud’hui je commence à « m’aimer » un peu. tous les jours, j’ai l’impression de progresser dans ce sens et ça me fait vraiment du bien. Je vais garder aussi ce texte, et le relire comme je le fais avec d’autres textes qui me font du bien.
Le chemin est parfois long mais vraiment salvateur !
difficile pour moi, j’y travaille, je vois une psy depuis quelques années, et j’ai beaucoup avancé. Je suis tombé entre les griffres d’un pervers narcissique qui a laissé des traces…
Je trouve ce texte absolument magnifique…
Merci Manuela 😀 Bienvenue par ici et bonne journée !
J’ai moi aussi galéré en route pour atteindre une certaine estime de moi, mais il est vrai que l’avantage de vieillir, c’est d’acquérir de la maturité et de la sagesse…
Merci pour ce magnifique article qui me touche beaucoup.
Je me permets d’en poster un sur ce que les autres autres nous donnent et qui est à l’image de ce que tu as posté…
C’est de la newsletter de Matin Magique, on me l’a transmise un jour de blues et cela a changé le regard sur ce que les autres nous donnent, ou pas…
Ne confondez pas ce qui vous est offert avec ce que vous valez.
La façon dont une personne vous traite n’est pas le reflet de votre beauté ni de votre grandeur. C’est le reflet de la façon dont elle traite les autres, tout simplement. L’expression de qui elle elle, le prolongement de comment elle se sent.
Si elle donne des miettes, cela ne fait pas de vous une personne qui mérite des miettes. Cela fait d’elle une personne qui donne des miettes. Point final.
Certes, la décision de se rapprocher de vous ou non dépend de son attrait pour vous. Mais même son attirance n’est pas une mesure infaillible… Par exemple, combien de gens recherchent la compagnie de personnes qui nourrissent leurs vieux schémas toxiques et fuient celles avec qui ils pourraient vivre quelque chose de vrai et de beau? On pourrait dire que parfois, être rejeté semble même le plus grand compliment.
Ainsi, chacun donne seulement ce qu’il est capable de donner. La capacité de donner d’une personne – ou ce qui l’attire – repose sur des facteurs qui n’ont absolument rien à voir avec nous. Et aussi convaincants soient les scénarios qu’on a l’habitude de se monter, la seule et unique raison pour laquelle on reçoit des miettes, chers amis, est qu’on choisit de les accepter.
Il y a tellement à dire sur l’estime de soi qu’il faudrait noircir des pages pendant des années pour faire le tour !